Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Papistacheries
13 juin 2014

Entre deux maux

Je ne sais pas ce qui me chagrine le plus, du gros pot de confiture de prunes explosé sur le carrelage de la cuisine ou des fraises sauvages du jardinet qu'aucune petite menotte ne viendra cueillir en juin et qui, trop mûres, se détachent du pétiole et ne trouveront pas, en agissant ainsi, la voie vers une bouche gourmande et fendue jusqu'aux oreilles.


Peut-être, quand même,  le pot échappé des mains d'Épouse-précipitée ?
N'ai-je pas, à l'étourdie, promis de ramasser les morceaux de verre et de nettoyer le sol ?
Pour les fraises, je pourrais toujours accuser les merles plutôt que ma flemme à me courber sous le soleil déjà ardent de si bonne heure, voire qu'à éponger les éclaboussures mes vertèbres auraient épuisé, en dix minutes et pour la journée entière, leur quota de flexions thérapeutiques.


La terre est basse et Albert est basque.

Publicité
Publicité
Commentaires
O
Priez debout Walrus, ou résolvez-vous à une prothèse, pour certains cela tient, disent-ils, du miracle !<br /> <br /> Un de mes amis cultive ses fraises dans des jardinières suspendues au balcon. Il en est content, Les fraises sont à hauteur de museau de ses petits-enfants et ne craignent point les limaces et autres escargots. Quant à lui, pour les sucrer, il a une sacré technique, Le pauvre ! Parkinson l'a envahi ! Mais la médecine le maintient en forme. Quand même.
W
Quand on se met à sucrer les fraises, la vie se complique gravement !<br /> <br /> "Pliez les genoux !" M'a conseillé le chirurgien après son intervention sur mon hernie discale. Bon, et maintenant que je me suis déchiré les ligaments croisés, que va-t-il dire ? :-)
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Albums Photos
Papistacheries
Newsletter
Publicité