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Tiphaine et Valérie se sont rencontrées. C’est commode d’avoir de la famille dans les vertes collines de la basse Normandie. L’an dernier, à la même époque, Mamoune et moi rencontrions Tilu. Nous fêtions nos trente ans de mariage alors. Pas avec Tilu ! Mamoune et moi, le 14 avril.Tiphaine a voulu me jouer une surprise, pas aussi cruelle que celle que me promet Valérie pour la prochaine fois, mais du même panier.Elle est arrivée quinze minutes après Valérie et je me demande ce que Tiphaine a bien pu faire pendant ces quinze minutes.... [Lire la suite]

Si Valérie tenait un blog elle aurait écrit cela, tard dans la nuit de samedi à dimanche :Il est marrant Papistache, chaque fois que je viens le voir, il est dans son jardin. Là, cet après-midi, il tenait un seau en plastique à la main gauche et un couteau dans la droite : un Pradel à manche de corne, le même que celui qui dort dans un tiroir chez mon grand-père. Pourquoi il fait ça ? Il veut donner une image de lui, celle du jardinier assidu, le bonhomme champêtre qui connait la philosophie des gens simples. Un jour, je lui ferai la... [Lire la suite]

Thétis, c'est une des auteures qu'on peut croiser sur le défi du samedi. Elle aussi avait voulu être de cette lectorale. Son tour arrive quand elle est en vacances. Elle lira à son retour. En attendant, découvrons son univers. Thétis, mère, mais femme avant tout, se prend à devenir jalouse. A minuit, elle se croit seule, erreur, nous suivons ses pensées. Mère, je l'écrivais plus tôt : sa fille, précoce ? On comprend que le sommeil veuille la saisir. Une grand-mère qui s'éteint. ... [Lire la suite]

Optiboudi (Maginaire)Pièce en un acteActe I, scène 1.L'Épouse-Opalescente : Chéri, quel est le sujet du défi cette semaine  ?(Elle achève de se brosser les dents) L'Époux-Aux-Pas-Lents : Il s'agit de peindre la soif.(Il se brossera les dents après elle) L'Épouse-Opalescente : Tu n'oseras pas l'aquarelle ?(Elle lui tend son front) FIN

Un trou dans la carrosserie de la voiture. Un ami me prête du mastic et m'explique la marche à suivre. C'est dans mes cordes.Je gratte, nettoie et sèche la plaie ; je  malaxe la pâte (2% de durcisseur, pas plus) et j'enduis la béance.20 minutes pour durcissement complet puis ponçage.C'est toujours dans mes cordes.Joli ponçage, propre, net. Le papistache est content. La plaie est bouchée. Outils raclés, essuyés, rangés. Une heure à peine pour l'ensemble.Une heure? Le mastic sèche en vingt minutes. Tes mains ?Le white spirit... [Lire la suite]

Mardi soir,  réunion de deux heures après le travail. Je rentre à 19 h 30.Je mange une poire, trois champignons crus, deux bouquets de brocolis cuits, une poignée de haricots verts et huit feuilles de laitue dont trois petites, de celles situées dans le cœur de la salade, une crème au chocolat (non, deux, mais ne le répétez à personne).A vingt-deux heures, une petite faim me tenaille, je me sers un verre de compote de pommes avec des morceaux (j'aime bien les morceaux dans la compote de pommes).  Cette semaine, c'est la... [Lire la suite]

Prix WEB, les best sellers à un euro et le Forfait deux fois plus.                                       Ce message lancine ma boite courrielle.                    Justement le jour où il a plu des téléphones portables. Coïncidence ?                     Pas sûr, les... [Lire la suite]

Brûler la politesse à son rival et devant luiPasser au flambeau l’épingle qu’il vient de sortir du jeuSe brûler comme l’éther, là, boule de feu instantanée Avoir la politesse d’ôter l’épingle de la discordeCelle qui brûle l’amitiéL’épingle, qu’on trempe dans l’éther, avant que d’ôter les échardes du cœur Vapeurs de l’éther qui montent, volutes en épingles,Volatile volute subtile comme l’est, de l’autre, la politesse Esprit rembruni qui s’embrase aux émanations toxiques Politesse surannée, épinglée à la boutonnièrePolitesse... [Lire la suite]

Une nouvelle, là. Et Zigmund m'envoie une photographie que  vous apprécierez à sa valeur, laquelle n'est pas seulement liée au pouvoir épineux du végétal ; je l'ai placée ici — cliquez pour agrandir (ce serait si facile ?? ?) —

A l'époque où je lançai les lectorales, Joe Krapov avait manifesté son désir d'en être.Je ne connais de l'univers de Joe Krapov que ses textes édités dans les défis du samedi.Je ne les avais pas relus depuis leur parution et j'ai pris beaucoup de plaisir à le faire à voix haute.En prendrez-vous à les entendre ? Pour vous mettre en condition une version personnelle d'une fable de La Fontaine.Vous comprendrez tout seul de laquelle je veux parler. En second lieu, un texte donné le 21 juin 2008 : Le boulimique du zodiaque. Un... [Lire la suite]