Staubsaugerbeutel
Épouse-Régénérée a aspiré la chambre.
C’est bête, j’y dormais encore.
Heureux que je ne sois pas koniphobe ; l’aurais-je été, mon épouse n’eût jamais eu à brancher son aspire-poussière : un édit prohibant tout droit de séjour à la moindre escarbille en mon logis se fût vu placardé au-dessus de ma couche. Car si koniphobe j’eusse été, imaginez mon désarroi, tout esquiché, cul par-dessus tête, avalé en compagnie des meubles, lit, couette, oreillers, carpettes et tutti quanti, brassé, trouillé, embobiné, entortillé, roulé, empêtré au fond du “Staubsaugerbeutel” d’un appareil ménager caréné comme un T.G.V. de 1981.
Riez, riez. Vous ne me ferez pas éternuer.
MORALITÉ : Certes mon épouse m’a aspiré mais l’aventure m’ayant inspiré ce billet, je suis de retour pour vous dire que mon heure d’expirer n’a pas encore sonné.
Ouf, ouf ! Quel souffle épique ne balaie-t-il pas la monotonie de mes plates papistacheries ?
IMMORALITÉ : Tout étant dans tout et réciproquement : « Inspiré, expiré mais trépassé, non ! »