Voie sans issue
La mairie a souhaité que la circulation, autour du pâté de maisons que la mienne épice** de moutarde*,
* Un pâté à la moutarde ? C’est pour dire que les murs de ma maison sont jaunes (au cas où l’information aurait échappé à quelque lecteur, voire pour édifier un nouveau venu).
** Il est curieux que l’astérisque double précède le simple, c’est que je ne traite des murs que dans la note, pas dans le corps du billet, et que, associant jaune à mur puis à épice, je ne voudrais pas qu’on croie que les parois de ma bâtisse*** sont de ce jaune qu’on dit pisseux : nul ne soulage sa vessie au pied de mon chez moi.
*** Je reviens sur la chose, je sais qu’épice ne prend pas deux “s”, qu’ici je le traite en verbe et pas en objet, mais la proximité du mot avec le substantif “bâtisse” risquant de prêter à confusion, je préfère clarifier mon propos (en prenant le risque, je le sens bien, de l’obscurcir**** un peu).
**** A propos de mon propos, d’ailleurs, j’ai peur d’avoir oublié ce dont je voulais vous entretenir et comme il se fait qu’une envie pressante m’oblige à en différer l’écriture, souffrez que je ne termine pas ma phrase — je n’envisage pas de déménager, le pâté de maisons saura attendre.