Faut-il y voir un signe du destin ? Dites-moi lequel ?
J’allais à C**rv*ll* pour récupérer une nouvelle n**fb*x — l’ancienne n’avait pas failli, mais, que voulez-vous, nous vivons dans un monde d’infidélité — (entre parenthèses — oui, je sais, le dire et le faire, c’est redondant — en trente minutes, j’avais déballé le tout et procédé à la nouvelle installation) quand, dans un champ aux courts chaumes — oui, ici, on a déjà moissonné l’escourgeon depuis belle lurette — sur ma droite, trois lièvres — leurs grandes oreilles permettent même au néophyte de les distinguer des lapins de garenne — couraient, parallèlement à la chaussée, en se suivant, à moins de quinze mètres les uns des autres et... cerise sur le gâteau, ils ne s’enfuyaient pas, ils venaient vers moi !
Oui, vous avez bien lu.
Mais pour les distraits, je répète : trois lièvres couraient parallèlement à la route (j’ajoute ceci : à vingt mètres de la berme) en venant vers moi. Eh bien, malgré les poils blancs qui tapissent ma poitrine, je n’avais jamais assisté à un tel spectacle.
Si je vous disais que me voyant, ils se sont assis sur leur derrière et m’ont salué en agitant les oreilles vous trouveriez que parfois j’en fais un peu trop, aussi me tairai-je.
Pour les fans, un extrait du constat dressé par la police :