Je ne sais jamais quel titre donner à mes billets, en 2007, c'était facile, encore que les chiffres romains agaçaient parfois
Ce matin, je m'aperçois que je reçois encore une invitation à rejoindre un cercle d'amis virtuels sur Facebook.
Je suis ennuyé de décevoir. Je ne vais jamais sur ce site. Pâquerette m'avait gentiment demandé de m'y inscrire. Bon, voilà, je suis inscrit et alors...
Outre le fait que je me perds avec tous ces mots de passe (je n'ai pas le mot de passe universel, existe-t-il ?) je suis désemparé (le mot est juste) devant cette avalanche d'amitiés.
Alors, si vous faites partie de ces gentils internautes qui me sollicitent, ne soyez pas vexés, mais je doute pouvoir répondre favorablement à votre invitation.
Mamoune a bien voulu s'assoir à mes côtés, cet après-midi, pour me rassurer. J'ai cliqué sur vingt-cinq à trente onglets. J'espère ne pas avoir déclenché de guerre nucléaire. Je me suis enfui dès qu'elle est allée s'allonger pour une sieste réparatrice.
Passez plutôt prendre un verre à la maison, présentez-moi qui vous voulez, j'ai fait une flambée dans la cheminée, c'était rudement bon.
Tiens, la flambée ! C'est, je crois, la seule chose que Mamoune ne sache pas faire à la maison. Maitre du feu, comme au temps de la dernière guerre entre australopithèques. Quand les filles étaient petites, hier, le maitre du feu s'ingéniait à ne griller qu'une allumette pour remplir son office.
Qu'irait faire un australopithèque sur Facebook ? Mettre le feu ? Je parie que le site est ignifugé !
* Sans rapport aucun avec ce qui précède, j'ai publié le brouillon de mon texte d'hier pour "Le défi du samedi", juste parce que j'en avais envie.