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Papistacheries
6 septembre 2008

Où se confirme qu'astérisque et armistice sont du genre masculin

Mireille Havet.


Voilà, ainsi, j’ai pris les devants et vous ne serez pas tenté-tentée-tentés-tentées de croire que je veux, à mon tour, vous entraîner dans un jeu de devinette d’une difficulté abyssale comme aime à faire Walrus.

Bon, à moins de se précipiter immédiatement chez Google ou un de ses concurrents — ce qui n’est guère poli,  non de consulter un moteur de recherche, mais de le faire en présence de ses visiteurs, attendez au moins que j’aie posé le point final, celui-là même que mes maîtres du collège appelaient point majuscule — je doute que beaucoup sachent qui est/était*  Mireille Havet. Loïs de Murphy peut-être ? Mais elle se purge au grand air et s’est momentanément délestée de son routeur, alors guère de chance pour qu’elle se manifeste aujourd’hui. J'ignorais encore voici deux mois qu'une personne ait jamais su porter ce patronyme.

Mireille Havet.

“Vraiment je n’ai aucune liberté dès que les êtres m’attirent, aucune patience et je me consume dans l’attente, rêvant de miraculeuses concordances, de réalisations si rapides qu’elles ne seraient guère possibles, et quand l’aventure tombe enfin, comme un oiseau tué, dans ma gibecière, je suis déjà lasse, l’ayant vécue en rêve mieux qu’elle ne sera jamais !”

Je puis même ajouter que c’est à la page 35 (page de droite du livre à la couverture bleue, vous auriez deviné) et que la date à laquelle cette phrase fut écrite était un vendredi et que dix jours plus tard, un armistice mettait fin à la Première Guerre mondiale.

Cette précédente remarque règle le sort du temps signalé par un astérisque comme celui-ci*.
Il est rare que je digresse autour des livres dont je tourne les pages mais la réflexion de Val ,ces derniers jours, m’amène à déroger à ce qui n’est même pas une règle, juste une lacune de mes vains petits écrits, une parmi d’autres.

Mireille Havet.

Je pense que pendant quelques jours, voire plus — son journal est épais (trois tomes) et son écriture dense — cette jeune personne, elle a vingt ans en 1918, va me tenir compagnie d’un peu près.

Pour faire bonne mesure et qu’on ne m’accuse pas de passéisme, j’ai également acquis un ouvrage ,recommandé par la même qui trouvait léger que je ne fasse pas partager mes goûts littéraires, à savoir Les tribulations d’une caissière d’Anna  Sam. Bon, là, je ne garantis pas que la demoiselle me suivra aussi longtemps que celle qui aurait pu être son arrière-grand-mère, son livre ne doit pas peser en tout plus que cinq billets de Val les jours de grande forme. J’incline à croire que son éditeur a insisté pour qu’un sérieux coup de balai soit effectué dans les pages qu’elle noircissait sur son blog.

Voilà, Mireille Havet et Anna Sam, deux jeunes femmes — je pratique également la compagnie de vieux messieurs fort ennuyeux — je ne parle pas de Walrus qui ne saurait s’accommoder des deux adjectifs, voire d’aucun des deux, si l’on parle du cœur plutôt que des artères (ou des ligaments croisés)— mais je demeure coquet et ne dévoile pas tous mes penchants le même soir.

Sur ce, laissez-moi gagner mon lit, la lumière y est excellente et les oreillers moelleux.
"Le monde entier vous tire par le milieu du ventre” m’annonce Mireille Havet sur la couverture bleue. Pour ma part, une moitié suffirait amplement à ma satisfaction !

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Commentaires
T
J'ai oublié de vous répondre : je ne suis pas insomniaque, je suis amoureuse de la nuit.<br /> Et du jour...
T
j'aime bien "tel l'hiver aime", mais je préfère Éviter mille ah ! C'est vrai, mille ah, c'est bien trop peu !
J
Juste Belge d'honneur, hein ? Mais c'est déjà ça !
P
Vieille Marthe<br /> Hier ville mate<br /> Tel l'hiver : aime
P
Val, je le partage mon tabac, avec qui en veut...<br /> <br /> Toutefois, c'est vrai que si je dois choisir entre supporter un vainqueur ou consoler un perdant. Je console.<br /> <br /> Kloelle, il sera à la bibliothèque, sinon... où ?<br /> <br /> Joye, je ne sais pas encore si Mireille Havet aimait les frites, en revanche en quarante pages je l'ai surprise trois fois à boire du thé. (Je n'ai pas compté le Champagne, il revient plus souvent que le thé) Ses images maritimes sont également très fréquentes. La Lune l'inspire aussi et l'aurore et le froid...<br /> <br /> Je suis heureux que vous soyez également Belge, Joye. Walrus, Miss-Ter et Tilleul sont de si bonne compagnie.
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