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Papistacheries
2 juin 2008

D'abord, sauver les apparences

Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, en ce début de semaine, mais moi, je suis lessivé ; et quand je pense à ce qui m’attend ces prochains jours, je me sens moulu à l’avance.
Je pourrais boire le jus de cinq à six oranges pour me gorger de leurs vitamines mais à l’idée de devoir les presser, mes avant-bras flageolent.
Il me resterait bien l'artifice de me faire porter pâle mais, outre que cela me désobligerait, l’envisager, déjà, me chiffonne.

Alors lessivé, moulu, flageolant — vous attendiez flageolet ! avouez ! ou flagellé ! mais avec Mamoune, nous n‘en sommes pas (encore) là — désobligé et chiffonné, que voulez-vous que je fasse ?

Je soulève ma carcasse branlante — de plus en plus, d’ailleurs, on entend les os s’entrechoquer quand je danse la gigue, m’est avis que les articulations ont fondu — et je me traîne au bas de l’escalier,  heureux qu’il n’ait pas plu pendant la nuit car je n’aurais pas trouvé la force de godiller — j’allais écrire gondoler, c’est vous dire ma décrépitude intellectuelle — jusqu’à la départementale.

Rendu enfin dans la cuisine, mu par la force de l’habitude, je  prépare le repas matutinal et pendant que les feuilles de thé infusent, je me compose un masque qui pourra tromper Épouse-A-Fond-Dans-Sa-Semaine, à condition d’y mettre un peu de conviction.

— "Alors Petit-Homme ! En forme ?
— En forme de quoi ?
— Ah ! Ah ! Ah ! Tu me surprendras toujours !"

Sauvé !
Une fois encore !

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Commentaires
P
Asseyez-vous val, vous également devez être bien lasse. Chut ! ! ! Ne dites rien ! Vous êtes là !
V
Reposez-vous bien, Papistache.<br /> Vous commenciez à me manquer...<br /> <br /> Des bisous, pour la peine!
A
Papistache, je n'ai qu'un citronnier sur mon balcon, il est censé donner des citrons verts... Je l'avais acheté en pensant aux tit'punch que je pourrais faire.
C
La remarque sur les stats... drôle
P
Oh ! MAP, c’est une petite gigue, une gigolette à peine !<br /> <br /> Véron, l’âme de Coluche vous habiterait-elle ?<br /> <br /> Non, non, non, Tilu, pas vous... ou alors j’arrête de me plaindre ! Oui, j’arrête !<br /> <br /> Aude, et la force de les cueillir à l’oranger du jardin ?<br /> <br /> C’était, Caro-carito, en écho à un commentaire de Tilu, hier.<br /> <br /> Seulement Walrus, si vous preniez une nouvelle carrière y aurait-il un effet rétroactif sur les vieilles douleurs.<br /> Tondre les ifs ! Ce doit être dangereux, ne tombez pas de l’échelle.<br /> <br /> <br /> Cher Miss-Ter, revenez visiter tout mythe qu’il vous plaira. Vous m’enverriez même un billet par courriel que je l’hébergerais avec fougue. Vous savez bien que certaines de vos lectrices traquent vos passages de-ci, de-là dans l’espoir de vous lire. Moi, je suis preneur, lecteur et j’accueille votre public.<br /> <br /> Vous vouliez un sourire pour vous remettre, Janeczka, acceptez-en deux :<br /> ** S s O o U u R r I i R r E e S s**<br /> <br /> Tout dépend du niveau hiérarchique que vous occupez J. en ce bureau. A un patron, on devrait beaucoup pardonner. Enfin “devrait” pas dans le sens “obligation” plutôt dans le sens “statistiquement”.<br /> <br /> Certes non, Teb, Mamoune n’est pas dupe, elle sait jouer des codes du bonhomme.<br /> <br /> Tilleul, C’est peut-être voir les heures, les belles heures en soirée filer alors qu’on est encore rivé à son bureau ou l’esprit contraint par quelque mission impossible à remettre à plus tard.
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