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Papistacheries
12 mars 2008

Où les lecteurs, fort marris, ne découvrent, en guise de chapitre 3, qu'une longue digression, qui n'apporte pas d'eau au moulin

Tilu 1 : ECFS ? Tilu, je ne vous demande pas à quoi vous songez. Une grande école de commerce, bien sûr.
Ecole Centrale de la Finance et de la Séduction. Non, Robert n’aurait jamais pu se soumettre à la loi de l’offre et de la demande. Robert est un pur, un tendre, un soumis, un humilié et j’en passe...

Tilu2 : Ce fanzine de SF, auquel vous faites allusion, m’a encouragé à écrire un feuilleton  pour ses pages d’avril. J’ai bien dû me documenter un peu et me faire violence, moi qui n’aime que le bruit du vent sur les feuilles. Mais je doute que vous trouviez avant longtemps un combat intergalactique entre un marchand de fromages d’Alpha du Roquefort et une crémière venue d’une super-mamie-nova.

Loïs de Murphy 1 : Une déclaration d’amour de Loïs de Murphy pour fêter le retour du preux cow-boy, c’est trop le gâter.

Loïs de Murphy 2 : Vexée de s’être laissée aller à une faiblesse  intempestive  Loïs retrouve son identité dès le lendemain. Un bon gros juron  hyperclasse servi sur une belle oriflamme de lin brodée de soies délicates et chatoyantes.
Je ne sais pas encore laquelle je préfère.

Walrus 1 : Plein de retenue, celui-ci ne daigne utiliser que le mode conditionnel pour marquer son désir éventuel  d’user du registre de langue initié par Loïs !

Merci pour le compliment InFolio et navré que Robert vous ait entraîné dans sa chute. Une autre fois où je le ferai tomber dans vos bras, je vous avertirai ! Dites-moi si vous êtes gauchère ou non !

Tilleul 1 : Merci également Tilleul de ce cri du cœur. Bien sûr, Robert n’est pas moi, mais tout ce qui se trouve en Robert vient de moi, quand même.

Tilleul 2 : Ce qui vous paraît irréel, chère Tilleul, n’est peut-être que la première page de notre prochaine éternité ?


Miss-Ter 1 : Oh ! Miss-Ter qui avoue se contenter d’un billet par semaine quand ses lecteurs sont au pain sec et l’eau (salée) depuis des lustres et des lustres.

Miss-Ter 2 : Qui sait si votre enfer ne me serait pas le plus doux des paradis ? Et le contraire pourrait-il se vérifier ?
Quant à la suite si vous l’attendez avec impatience essayez de deviner  la mienne (d'impatience) quand je confie à la nuit le soin de renouveler mon inspiration !

Val ne sait pas sur quel pied danser, mais les deux, Val, les deux !

Caro-carito 1 : Chut ! Toute ressemblance avec qui vous savez, loin d’être fortuite, est savamment distillée bien que coupée d’eau fraîche.

Caro-carito 2 : Serait-ce, chère Caro-carito que vous ne rangiez pas le jardinier parmi le commun des mortels ? Est-ce de votre époux qu’on dit (c’est lui qui le dit, ou ses semblables) qu’il est le paysagiste de la France ?

MAP 1 : A fréquenter les Fanes de Carottes, vous devriez savoir MAP que votre envie de taper —pour voir— devait être pilotée par une force obscure (voire maléfique) venue d’on ne sait où. D’une planète orange ?



Val 2 :
Alors comme ça, ça vous démange d'anticiper la fin de ce petit feuilleton ?

    Évidemment, j’ai semé trop d’indices, vous avez tout deviné.
Robert est mort en fermant le robinet du lave-vaisselle. Le grille-pain, déstabilisé par la télécommande, est tombé sur le carrelage de la cuisine et vous vous souvenez qu’une petite mare d’eau claire y stagnait. Électrocuté le Robert. Yvette, mue par un pressentiment macabre et effrayée par la brutale coupure d’électricité s’est rompue le cou en descendant quatre à quatre les escaliers dans l’obscurité (voilà ce qui arrive quand on se lève aux aurores pour gonfler les parachutes dorés des magnats de la finance !).
Ben c’est malin, maintenant, plus de chute : plus de feuilleton.
Je vais devoir réactiver le plan B. Oh ! Oh ! Quelqu’un sait-il  où j’ai rangé le plan B ?


    Ne vous morfondez pas Val, je plaisante. En fait, je ne sais toujours pas comment je vais terminer ce feuilleton, mais je suis immensément heureux de prétexter votre intervention pour justifier un petit délai.  (J'ai bien une vague idée de la suite des choses, mais le Papistache de demain aura certainement une autre suggestion à me faire et ni lui ni moi ne nous hasarderons à laisser entrevoir de quoi l'avenir sera fait.)


N’est-ce pas là l’esprit du feuilleton, avec un peu de marketing et de sadisme (homéopathique le sadisme !) ?

Dites oui !

Kloëlle, qui rentre de Paris les yeux papillonnants, saura, elle aussi, attendre que chauffe la plume du couve-plumes patenté,  un temps tenté mais un temps seulement de baisser pavillon puisque voilà qu'il n'a pas su rester loin et qu'il revient brandissant son périodique à quatre sous : "Exclusif, la mort de Robert et Yvette ! Exclusif ! Les raisons de la disparition du couple enfin élucidées !"

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Commentaires
I
@tilu : elle est superbe cette image. <br /> <br /> Et je suis d'accord avec toi, pas besoin de vaisseau spatial ou de robots pour faire de la science fiction. Suffit de se tourner vers "1984" d'Orwell, ou "Fahrenheit 451" de Bradbury... et autres romans d'anticipation ; il suffit d'aller musarder du coté du "Peuple du tapis" ou du "livre des gnomes" de Pratchett, de Neverwhere de Neil Gaiman pour voir qu'un changement de point de vue suffit parfois à basculer dans la SF, comme tu l'as fait... <br /> Il y a tant de manières différentes de faire de la SF.
I
Je suis droitière. Mais quitte à recevoir un mâle de l'espèce humaine dans mes bras, comptez sur moi pour le recevoir des deux bras grand ouverts, et avec d'autant plus de bon coeur s'il est pas trop mal, gentil, et de ma tranche d'âge :o) <br /> Bon, je ne donne que mes bras, hein, le reste si affinité, je le donne pas comme ça ! <br /> <br /> Non, non, ceci n'est pas une annonce :o)<br /> <br /> Pauvre Robert, sans savoir que vous l'aviez déjà fait mourir (quand, et comment, je vous en laisse la surprise au bout de vos doigts et de vos neurones), cette chute finale m'avait paru la fatale dernière.
V
Un police trop petite, et mes yeux se plissent un peu. Une trop grosse, ça m'agresse :D. <br /> <br /> Oh, la couleur, encore pire! Honnetement, les changements de couleur dans un même texte me genent si ils sont répétés. (Je sais, j'suis pénible!). <br /> Par ailleurs, les textes écrit en blanc sur fond noir font pleurer mes yeux. J'sais pas pourquoi. <br /> <br /> Une disposition trop dense me decourage (je sais, il m'en faut peu!). <br /> <br /> Après, je ne choisi pas mes lectures sur le net en fonction de la longueur des textes. Si c'est long mais que j'accroche, je lis tout, et même deux fois, ça arrive. <br /> Par contre, j'avoue que si dés le début j'ai des difficultés de compréhension ou bien si je n'accroche pas, je laisse tomber. Peut-être ai-je tort.
J
Pas trop, un peu seulement *sourire*<br /> Je vois ce que vous voulez dire *clin d'oeil*
P
Justement Val, la qualité du billet empêche de voir sa longueur.<br /> <br /> La seule chose qui peut me gêner (pas chez vous, mais en général) c'est la taille de la police ( trop petite ou trop grosse), sa couleur (manque de contraste entre le fond et le texte) ou une disposition trop dense (pas de paragraphes. vous avez remarqué combien j'aimais aérer mes textes ? Si, si , regardez mieux ! Vous voyez !)<br /> <br /> Au gré de mes vagabondages je rencontre des blogs qui hébergent de longs textes. Quand l'accroche est bonne, je lis jusqu'au bout.<br /> <br /> Et vous ?
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