24 avril 2010
Propriété privée : défense d'entrer
Je n’enterre pas les petits corps ; je les laisse se dessécher contre le mur ou bien là, précisément où ils sont tombés après que je les ai eu égorgés. Je me persuade que ma cruauté sera dissuasive. Autant pisser dans un violon, en dépit de tous les avertissements ostensiblement exposés à la vue de tous, la boucherie continue. Je suis las de tout ce sang. Suis-je condamné à toujours massacrer aux beaux jours sonnants ?
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