Tiens, Papistache a retrouvé sa calculatrice solaire !
Mon anniversaire ! Mon anniversaire !
Celui de ma naissance plutôt !
L’anniversaire de ma naissance et le mien seraient donc fêtés le même jour ?
Coïncidence ou circonstance ?
Circonstance dirais-je, car, pour n’enquêter qu’auprès de proches, la situation semble si fréquente qu’on ne saurait croire à la coïncidence.
Le même jour !
Ma naissance serait-elle ma sœur jumelle ?
Serait-ce coutumier de faire quelque bilan à la date anniversaire de sa naissance ?
J’ai relu mon billet du jour de 2008 où Épouse-Qui-N’oublie-Jamais me susurra — fort, car elle voulait être entendue— bon anniversaire, eh bien, nulle évocation de la rareté — rareté, c’est bien ce qui convient pour un épiphénomène qui ne se renouvelle qu’une fois par an ! —.
J’aurais bien relu également le billet de l’an dernier mais je ne l’ai pas fait.
Le jour qu’il est convenu de nommer celui de mon anniversaire, j’essaie de me glisser entre le mur et le papier peint. Peine perdue, toujours quelqu’un me remarque.
800 000 naissances par an.
365 jours
800 000 ÷ 365 = 2191,78
2191,78 Français ont la probabilité de souffler le même nombre de bougies que moi en ce jour “épiphénoménal”.
Mais 6 500 000 000 de terriens et terriennes.
Toujours 365 jours.
6 500 000 000 ÷ 365 = 17 808 219,18
17 808 219, 18 terriens de tous âges qui, nés, ce même 1/365e de l’an, immolent de un à cent (environ) cylindres de paraffine et stéarine ( ou, pour tester les souvenirs de Walrus, s‘il passe par ici, d‘acide octadécanoïque) au dieu procréateur qui les fit naître.
Et d’aucuns voudraient que ce soit le jour de MON anniversaire ?
Si peu de jours en une année, tant d’individus à les partager !
Qu’est-ce qui peut bien m’appartenir en propre en ce monde ?
Comment ?
Mes idées ?
Oh ! Je serais bien heureux si une seule d’entre elles s’avérait n’avoir été caressée qu’un demi-million de fois avant de s’être posée, l’espace d’une seconde, au pli d’une de mes méninges surmenées.