Pas de pourboire, le guide est un bénévole pur sucre
Vous n’avez pas demandé.
Soit vous n’y avez pas pensé.
Soit vous possédez votre flore sur le bout de l’ongle.
Soit peu vous chaut d’en apprendre davantage.
Moi, j’adore en savoir toujours plus. Tant pis pour mon pinceau, Tilu.
Mais je recycle, souvent, souvent.
Soit votre question s’est perdue dans les limbes infinis de la toile.
Soit vous avez peur de passer pour un âne, ce qui serait un comble, quand moi-même, pour un bol de son, je suis prêt à faire retentir mon cri au-dessus de la charmille.
Sur la photographie de fin d’année de haut en bas et de gauche à droite, donc.
La belle ancolie. Trois têtes d’hortensias dont une qui tente, difficilement, de conserver sa teinte azur. Un echinacea purpura sur fond de galets flous.
Fleurs de l'unique pied de courgette lesquelles ne se retrouveront pas en beignets quoiqu’on en veuille. Fenouil hébergeant de trois à quatre méligèthes. Superbe capsule des nigelles de Damas sur fond de rose carminée.
Véronique en épi comme feu d’artifice, en arrière plan coréopsis jaune d’or. Noisette rouge, ici on recueille les écureuils malvoyants. Petits pois ramants — 1 m 83 au garrot — une des cultures fétiches de Mamoune aux doigts verts.
Premier rang pour le velours de la rose précédemment cachée derrière la nigelle. Bouquet de lis flamboyants. Lis de la Madone dans sa splendeur.
Cache-cache gourmands pour ces faux fruits si sapides au jardinet. Lis, nouvel hôte du jardinet en sa première fleur.
Vue plongeante sur le groupe des hautes hampes des lis de la Madone. Rose au summum de son épanouissement, ne réglez pas votre écran, elle vibre !
Onagre près de la lavande : fleur des noctambules ou des lève-tôt. Princesse flétrie, mais princesse.
Visitez en paix, nulle interrogation écrite après la virée pastorale.
Moi, je ne m’en lasse pas !
Et puis, vous pouvez zapper.
Clic !
Où êtes-vous ?
Hard rock ?
Musique de chambre ?
Festival des vieilles charrues ?
Repassez Revenez quand vous voulez ! C’est ouvert !