dimanche 6 avril 2014
Sommeil paradoxal
Si les rêves sont prémonitoires, alors celui qui m’a réveillé cette nuit à quatre heures cinq mérite que je l’oublie le plus rapidement possible. Par conséquent, le relater ici irait à rebours de ma volonté.S’ils ne le sont pas, quel intérêt à ce que je couche ici un mauvais rêve qui m’a tiré du lit avant l'aurore ?
vendredi 14 décembre 2012
Lettre au Père Noël, ne pas publier en l'état, l'archiver en mode brouillon s'il vous plait, mérite d'être travaillée de nouveau
Cher Père Noël,C’est encore moi : le Papistache. Veuille m’excuser de ce harcèlement et considère que, ne t’ayant adressé aucun courrier depuis ma naissance (hors les trois qui précèdent), ma soif de correspondance — pour astringente qu’elle puisse te paraître — appelle plus à une tournée générale qu’à une gorgée en solitaire (d’où l’ouverture, à qui pose un œil sur mon journal intime, de ma lettre du jour au Père Noël).A propos de tournée, Cher Père Noël, qu’est-ce que tu prends ?
J’ouvrirais volontiers une parenthèse... [Lire la suite]
lundi 24 septembre 2012
Je vous le laisse en tas sur le trottoir, vous le rentrerez avant que la pluie ne vienne...
Pas de Français sur le podium aux Mondiaux de Valkenburg. Point.Les titres de France Inter sont invariablement chauvins. La majorité des alpinistes emportés par une avalanche au Népal le sont, eux, Français.Les informations sur cette radio qui me tire du lit chaque matin sonnant sont traitées au travers du prisme national.Je ne suis pas multilingue mais j’ai eu l’occasion de constater qu’ailleurs le prisme est identique. Le cyclisme belge doit pavoiser et l’alpinisme hongrois ignorer qu’un sérac s’est détaché des hauteurs du... [Lire la suite]
dimanche 2 mai 2010
Un billet qui ne mange pas de pain
Proverbe : « Jamais deux sans trois.»Non, ce n'est pas mon projet pour le défi de samedi prochain. Tiphaine la première, puis Valérie tirent l'argument de leur dernier billet d'une anecdote vécue dans un lieu de restauration rapide. Je vais les imiter et conter mon expérience de l'enseigne internationale.Ce sera vite fait : Je n'y ai encore posé ni semelles ni moustaches !Le proverbe en a menti : il sera calomnié* !* A moins qu'un lecteur pris de pitié ne me vienne en aide auquel cas je lui cèderais ma tribune.
mardi 27 avril 2010
Promesses d'abstème
Tous les matins, je...Non ! pas tous les matins, certains seulement.Certains matins, je...Tsss, tsss, tsss, c’est bien vague.Chaque matin qui me voit longer la départementale 25...Longer ? non, parcourir.
Souvent, le matin, quand je me rends à mon travail, je suis admiratif du paysage champêtre que la brume et la lumière rasante magnifient ; je me promets de me planter à tel endroit pour photographier les prairies bordées de grands arbres, un jour où nulle obligation professionnelle ne me fera relever la manche de ma veste sur... [Lire la suite]
jeudi 22 avril 2010
Ceci n'est pas un billet consacré au thé
Nul ne sera surpris si j’avoue tirer l’argument de mes billets dans l'infiniment petit. Ma bannière n’annonce-t-elle pas la couleur ?« Vains petits écrits »À ce propos, je trouve la réclame un peu prétentieuse. Non, prétentieuse ! Pas « un peu ». Je médite de la supprimer. « Papistacheries » suffirait.Nous verrons. VOUS verrez !De petites choses. Toutes petites. De ces choses qui ne retiennent l’attention que des gens qui ne s’intéressent qu’aux petites choses. Un sucre. Un sachet de... [Lire la suite]
mercredi 2 décembre 2009
Sans doute il eut raison
Au diable les accouchées.Foin des mises bas.Voyons que je procrée de nouveau.Mardi soir, je sortais les poubelles. Mercredi matin, je les rentrais.Entre les deux : une nuit.Une nuit pendant laquelle les éboueurs sont passés.Pleines au soir, vides au matin.Poubelles plurielles.Plurielles à force de singularité.Déchets organiques.Déchets à incinérer.Déchets à recycler.Il me revient en mémoire cette aventure contée par la presse voici quelques mois.Dans ce ministère — était-ce celui de l’écologie ? ce serait plus goûteux, faisons comme... [Lire la suite]
dimanche 1 novembre 2009
Impudiques confessions
— Hello ! Comment ça va ?
Aïe, aïe, aïe ! Déjà une question existentielle de bon matin. Moi, peinard, les mains dans les poches — ça va de pair— la casquette — la casquette ! pas un béret ! ! ! comme j’ai entendu, hier, de la bouche de ces garnements qui venaient pleurer des bonbons à la mort-aux-rats — enfoncée sur les yeux, le pas vif et les yeux dans le vague, je me croyais absous de toute sollicitation intellectuelle — acheter le pain ne requiert pas la mobilisation de toutes mes facultés ; la caisse enregistreuse calcule... [Lire la suite]
dimanche 11 octobre 2009
Où cours-je ?
Que je bannisse le pronom interrogatif !J’ose « Cours-je ? ».C’est court « Cours-je ? », pour faire plus court encore que « Cours-je ? », j’omets le point interrogatif et je donne « Cours-je ».
Mon billet s’intitulera donc « Cours-je ».
Cours-je
C’est laconique et peu explicite, aussi n’est-ce qu’un titre et pas une conclusion.
Le nombre de bougies qui ornera mon gâteau d’anniversaire (ne cherchez pas, je suis né en hiver) est plus près de soixante que de cinquante (également plus près de... [Lire la suite]