dimanche 3 novembre 2013
De l'intervention providentielle de saint Fiacre et de diverses autres menues bricoles à la chlorophylle

mercredi 2 février 2011
De mes quartiers de noblesse
Avant le 1er janvier 2007, je n’avais de l’internet qu’un usage discret. Quelques photographies échangées au sein de la famille. Quelques lectures. Deux courriels le mois. Rien.Après mon pari du 31 décembre 2006, le compteur s’est affolé. Je dévoile, ce matin, le mètre-étalon de mon addiction.Ta-taaaam !J’ai détruit quatre sièges.2007 : Une chaise à l’assise de paille : défoncée ! En dépit du coussin salvateur entre temps glissé entre paille et couenne.2008 : Un tabouret dit ergonomique : explosées les roulettes.2009 :... [Lire la suite]
mardi 13 juillet 2010
Où l'auteur semble avoir épuisé son sujet du moment
Ni Mowgli, ni Perceval... ni l'un, ni l'autre...Ou plutôt, et l'un et l'autre seront absents de ce billet.Le lecteur, je le devine, en a soupé des bambins...Quoi ?Comment ?On aurait sucé de mes petits-enfants et la moelle et le jus ?Est-ce donc cela cette sensation de manque qui me fit sortir du lit le front en sueur et le dos glacé ?— Rosette dis-moi ? Tes enfants sont-ils toujours pendus à ton sein ou leurs os garnissent-ils le buffet de quelqu'un à qui, naïvement, peignant autant de scènes ingénues et charmantes, je faisais sourdre... [Lire la suite]
mercredi 7 juillet 2010
Toc, toc, toc
Son index enfonce le bouton du carillon ; un glissement de petits pieds nus se rapproche ; il se présente ; derrière la porte une voix enjouée laisse échapper :— Maman, c'est Grand-Père !Les petits pieds nus s'éloignent ; sa valise à la main, l'homme sourit ; la coursive supérieure de l'immeuble s'écroulerait sur sa tête à l'instant il mourrait content.
dimanche 22 novembre 2009
Fumer peut provoquer des rencontres hallucinantes
Mamoune et moi nous rendons au chef-lieu d’arrondissement — nulle part ailleurs ne poussent les herbes dont nous calons nos estomacs. Du plus loin que porte ma vue — verres progressifs, anti-reflets, auto-nettoyants, la panoplie bourgeoise du presbyte — je la reconnais.Elle fume ce qui me semble, malgré la distance, être une cigarette. Long manteau noir, cheveux longs sur les épaules, même sourire, même yeux clairs. Je ne l’avais pas vue depuis vingt ans — dix-neuf peut-être, si on veut être rigoureusement précis — elle en a trente.... [Lire la suite]