samedi 19 avril 2014
Midi approchait. L'appétit, sans doute ?
Encore une paire de Témoins de Jéhovah qui sonne au carillon. Sur le coup, j’ai cru que ces dames m’apportaient une part de gâteau de l’anniversaire de Jésus — j’avais décliné l’invitation du 14 avril dernier !Nenni ! La fête a regroupé 169 personnes, tout a dû être mangé. Dans le plus gourmand des cas, je pense qu’il ne devait y avoir que du pain et du vin. Dans l’hypothèse la plus gastronomique ! Mais, laissons cela, je ne suis pas de la famille.
En revanche, j’attends toujours l’homme des vœux Bartissol. Mon grand-père tenait... [Lire la suite]
mercredi 9 avril 2014
«Il y a les intentions... et il y a les résultats...» Philippe Katerine, mardi 8 avril 2014
Hier, alors que je conduisais ma voiture — je tiens à souligner (en fait, j'italique) que j’étais au volant de mon vieux break Ford, bien que la précision n’ait aucune importance : j’aurais tout aussi bien pu avoir emprunté le véhicule d’un ami ou volé un cabriolet (piloté un avion, non quand même pas, je n’aurais point usé du verbe conduire) —, sur une petite route sinueuse — elle aurait pu être droite, ça ne changeait rien à l’anecdote sinon que cela aurait signifié que je m’étais trompé d’itinéraire : mais même cela... [Lire la suite]
vendredi 30 août 2013
Des molécules et des ailes
Au jardin, près des ancolies, tous les ans, à la même époque, les fourmis volantes sortent en masse et prennent leur envol ; ensuite le calme revient. L'agitation dure une heure, guère plus ; et pourtant, chaque année, depuis dix ans, je crois n'avoir jamais manqué la célébration nuptiale.
Quelle chimie préside-t-elle à la cérémonie que les petites fourmis s'ingénient à parader précisément un jour où je suis à la maison et à une heure où mes yeux se posent sur la touffe des ancolies ?
vendredi 17 mai 2013
Radar
Flashé ! En pleine nuit. Ça surprend.Je n’avais pas vu le panneau de limitation.Flashé ! J’étais bien, détendu, les mains souples… une nuit noire, épaisse... comme j’aime… et là, flash, bref, intense, et de nouveau la nuit noire…Je ne savais même pas qu’il existait une limitation sur cette portion de la nuit.Flashé, en plein sommeil, comme je le disais, ce matin, parodiant Alain Bashung et buvant mon thé vert à l’amende : « J’ai dû rêver trop vite. »
vendredi 22 mars 2013
Bouvard et Pécuchet
Alain Finkielkraut le disait hier, sur France Inter, « l’École n’est pas en crise… elle est morte ! »Et le matin même, un animateur de la dite station de radio — ou un journaliste —, d’un ton enjoué, balançait à quelques millions d’auditeurs :— C’est le printemps, les arbres se couvrent de bourgeons.
Et je songe à ces institutrices qui s’efforcent d’ouvrir les yeux de leurs élèves en les aidant à découvrir que les bourgeons étaient déjà là au cœur de l’hiver… et je songe encore que la lutte est inégale, que les... [Lire la suite]
dimanche 30 septembre 2012
Cours après et peins-le en bleu

mercredi 26 septembre 2012
Rêveries nocturnes (Saison I, 1/2 et 2/2)

mercredi 19 septembre 2012
Caca boudin

mardi 8 décembre 2009
Mon épouse a bon dos
Épouse-En-Reconstruction fourmillait sous les électrodes de la kinésithérapeute, s’offraient à moi les choix suivants :1/ m’assoir sur la chaise de bois de la salle d’attente et piocher dans le porte-revues abondamment garni de magazines cent fois feuilletés ;2/ tirer de ma poche le livre que j’y avais glissé trente minutes plus tôt avec l’inconvénient de devoir lire debout pour profiter de la lumière qui tombe lentement de l’applique murale judicieusement —pour autant que je me m’asseye pas — placée à la hauteur de mon visage... [Lire la suite]
mercredi 28 octobre 2009
Contrôle des billets, s'il vous plait
Entre les traverses bitumées de la voie de chemin de fer abandonnée poussent les ronces, les acacias, les chênes et les épines noires. Pigeons, perdrix, faisans s’envolent lourdement quand le pas du promeneur égaré les dérange. Le pied roule sous le ballast rendu encore plus traitre par les feuilles que l’automne jette à terre. Dix fois, le promeneur a failli être jeté au sol, chevilles retenues par une liane hérissée, dix fois, il s’est rappelé combien il était imprudent de s’aventurer seul en randonnée sur un chemin que nul... [Lire la suite]