Ceux qui ont lu "Corps et Ames" se souviennent peut-être de Simone...
Ma maman — oui, le Papistache a une maman — me tend un livre poussiéreux retrouvé je ne sais où alors qu’elle cherchait je ne sais quoi.
— J’ai pensé qu’il t’appartenait. Ça ne peut pas avoir été à ton père.
Pourquoi moi, plutôt que l’un au l’autre de mes quatre frère et sœurs ?
Copyright 1945, by Albin Michel
48 fr.
17e Mille, annonce la couverture.
Je n’étais pas né en 1945.
Protégé d’une jaquette d’un vert amande délavé : GARNIER FLAMMARION, pour vos classiques… la collection qui s’est imposée.
Papier jauni — bruni sur les tranches.
Broché.
Inconnu au bataillon.
De Maxence Van Der Meersch.
Jamais lu cet auteur.
FEMMES — imprimé en rouge.
à l’encan — en noir.
Au crayon de bois, en haut à droite 39 (050) LR
À l’intérieur, un sous-titre « UN ESCLAVAGISME PATENTÉ »
Du même auteur, entre autres :
La Péché du Monde, roman.
L’Empreinte du Dieu, roman (prix Goncourt 1936).
L’Élu, roman.
Vie du Curé d’Ars (Pages Catholiques).
Corps et Ames, roman.
CHAPITRE PREMIER
Ceux qui ont lu Corps et Ames se souviennent peut-être de Simone, la prostituée tuberculeuse, qui vint mourir au sana de Mainebourg.
Simone n’est pas une invention d’écrivain. Elle a bien vécu. Et voici comment nous l’avons rencontrée.
Ce bouquin, à mon avis, devait appartenir à ma grand-mère, celle qui habitait un ancien presbytère.