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Papistacheries
24 octobre 2012

Un élan en forêt du Perche (oui, mais de solidarité !)

Pin sylvestre

Une fois n’étant pas coutume, le papistache va rester dans le purement narratif.

« Nous partîmes cinq-cents ; mais par un prompt renfort
Nous nous vîmes trois mille en arrivant au port… »

Non, non, stop ! J’ai eu beau lire que Walrus songeait à rendre son tablier, le temps n’est pas encore venu d’écrire mes billets en alexandrins. Je n’ai pas été élevé par les pères, moi.

Néanmoins, nous partîmes bien cinq cents… En revanche, et malgré l’humidité ambiante, notre nombre ne gonfla pas au cours du périple.

Épouse-Au-Pied-Menu co-organisait, avec deux douzaines de ses collègues, une randonnée pédestre de solidarité au profit de l’antenne locale des Restaurants du Cœur.

randonnez

Bambins et adultes confondus, je crois même que nous dépassions le nombre de partisans du Cid. Moi, débarrassé de toute obligation professionnelle, je caracolais, telle la mouche du coche, d'un groupe à un autre, sur mon destrier de fer — ou d'aluminium, enfin sûrement pas de carbone, je n’ai pas les moyens. Quoique, j’aurais pu le vendre cent fois à des randonneurs fatigués mais ils n’offraient jamais assez. Que ferais-je d’une toupie, de deux caramels mous ou d’un demi-sandwich entamé ?

Pour symboliser son action, chaque bambin (de 4 à 11 ans) s’était appliqué, en classe, à réaliser une petite main de papier, qu’il est venu, au matin, ficher en terre au pied d’un sapin emblématique.

la forme devait suggérer celle d'un coeur, on n'avait pas dit de quel animal

Les bénévoles de l’association étaient aux anges. Les enfants piaffaient de l’envie de cheminer dans la forêt et les adultes, dans la fièvre du départ, comptaient et recomptaient leurs ouailles qui ne demandaient qu‘une chose : s’égailler dans les fougères.

forêt domaniale en octobre

Je pourrais poursuivre ainsi mon récit aussi longtemps qu’a duré l’excursion, mais, à l’instar de ce petit bonhomme de moyenne section de maternelle (4 ans) que j’interrogeai après quelques heures de marche et de jeux :

— Tout va bien, mon grand ?
— Oui, ça va, mais on a un peu mal aux chaussures.

Mal aux chaussures ! Pas mieux.

J’arrête ma narration ici, j’aurai beau faire, je ne me hisserai jamais à la hauteur de la poésie de ce Rimbaud en bottes de pluie vert épinard.

 

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Commentaires
O
Bonne visite, Marie-Jo, vous aurez de la lecture pour au moins trente hivers !<br /> <br /> Et sinon (humour certainement) votre lien est inactif ; vous avez fait... une faute, ne fallait-il pas lire "fautesauxgraphies" ;)
F
J'aime bien les causes perdues... Je m'en vais au Québec, visiter Choubine. Marie-Jo
T
Et vous en avez ramassé beaucoup des amanites phalloïdes? Hu hu hu... ça c'est l'effet vacances scolaire à l'autre bout de la méditerranée .....
M
oui mais parfois les songes endormis sont des cauchemars!!!!
O
L'écriture a ce pouvoir Maminette de réveiller les songes endormis.
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