Très bizarre
Lundi 12 avril, sur la grève du cap d'Antibes, je trouve, ballotées par les flots, de curieuses formes cartilagineuses de quatre à cinq centimètres de long, du translucide pur à l'indigo.
Animales ou végétales ?
Impossible à dire.
Manufacturées ?
Pas plus.
Une petite anse du bord de mer en est jonchée. Je photographie et me promets d'interroger des marins.
Coïncidence, je dois voir Tilu et son mari, tous deux férus de nature et de bords de mer.
Bernique. Nos deux Marseillais penchent pour une forme de vie extraterrestre.
Qu'à cela ne tienne, je vais vous demander, me dis-je.
De retour en mon modeste cabanon, je charge les photographies, sélectionne, cadre, mets en page et enregistre l'image que je veux vous montrer.
Paf !
L'ordinateur émet un son bizarre. Mon logiciel de traitement des images vient de tomber en rade. Je multiplie les essais, à chaque fois l'ordi plante. Je n'ai plus accès à mon fichier d'images baptisé "Chambre noire".
Aurais-je posé l'œil sur quelque secret-défense ?
Je transpire et ce n'est pas la chaleur : j'ai tiré les volets.