Stop ou encore ?
Dans le numéro 3106 de Télérama, un article de Sophie Lherm sur trois pages : Internet rend-il bête ?
Je ne sais pas : je n’ai pas réussi à le lire en entier.
Oh ! Trois pages... et écrites en tout petit...
En revanche, une belle illustration de beb-deum.com. Vraiment en adéquation avec le sujet. Bravo. Bien fait.
En adéquation ? Sans avoir lu l’article ? Papistache, vous vous gaussez !
Un petit effort, s’il vous plait.
Bon, alors je zappouille : « La lecture et la navigation sur le Web
utilisent le même mode de mémorisation et stimulent les mêmes centres
d’activité du cerveau. »
C’est une information qui me rassure, j’étais arrivé au même constat.
Cependant, on se doute que la phrase qui suit celle que j’ai mise en
évidence commencera par... je vous le donne en mille... par une
conjonction... celle-ci : MAIS.
« Je vous trouve très beau, mais.... mon cœur est pris ! »
MAIS, cette navigation stimule des secteurs (pour autant qu’on en
possède plusieurs) liés à la prise de décision et au raisonnement
complexe et... et... et... ces multiples prises de décisions induites
vont consommer mon énergie (la vôtre, je ne sais) mentale, au point de
l’é p u i s e r.
Comprenez qu’arrivé à ce stade de ma lecture, j’ai fini par jeter
l’éponge, d’autant, que la chère Sophie (ses camarades journalistes
font tous comme elle à Télérama) me conseille de lire quatre documents
complémentaires pour m’édifier davantage et la dernière des références
me rend le sourire : Le numéro spécial juillet-aout de la revue Books,
« Internet rend-il encore plus bête ? »
Encore ?
Plus ?
Chère Sophie, très chère Sophie, très très chère Sophie, vous auriez
usé de ces deux adverbes dans votre titre je me serais contenté de regarder
la belle illustration de beb-deum.com.
Encore plus bête ! Au moins, chez Books, ne nous cache-t-on pas la
vérité, avec vous — et Télérama — j’ai cru un instant que j’aurais
(temps incertain) pu, dans un passé lointain, frôler l’intelligence.
Merci Books de me remettre à ma juste place et pardon d‘avoir fait
perdre du temps à mes rares lecteurs estivaux.