Adversité -2-
Forcément, vendredi, ai fouillé partout.
Ai rien trouvé.
Contrit, suis allé voir Bruno.
Lui ai avoué la perte.
Bruno m'a r'gardé, surpris :
— T'ai jamais donné d'courrier pour ta nana mon gars. Faut t'soigner !
Suis passé pour un con.
Pas grave ! m'habitue.
A 17 heures, Louisette :
— Hey, Psitach', monte, ai un truc pour Mmoun' à t'donner.
Suis monté ; m'a collé une enveloppe dans la pogne :
— Donne à ta fem', hein, la perds pas, mon loup !
Ai conduit la lettre à la main.
Y'avait p'us d'place dans mes poches.
Ai r'en compris à c't'aventur'.
Vais cor' passer pour un con sur les blogs.
Pas grave !
Faut ben qu'j'm'habitue.
Ça risqu' d'êt'e de p'us en p'us fréquent, maint'nant qu'j'ai décidé d'écrire r'en qu'la vérité sur ma pauv' existence qu'est remplie d'adversité à c't' heur' !