Savoir saisir la perche quand elle vous est tendue

Mes amis — me permettez-vous d'user du terme, que trop souvent on galvaude, pour vous aborder de bon matin ? En absence de réponse, je considèrerai que ce silence vaut approbation — votre (légitime) intérêt pour cette assiette — dont la possession  ne fait pas de moi un platokaolinophile, d'ailleurs elle n'est pas en faïence — me permet de vous donner, malgré mon emploi du temps un peu bousculé en cette veille de grandes retrouvailles, un petit billet que je sais que vous aurez la sympathie de prendre pour l'égal de ses prédécesseurs.

Je ne crois pas, Joye, que quiconque y ait jamais mangé la moindre louchée de potage ou compote de rhubarbe.
Mis à l'honneur sur ce cliché express (cent-vingt secondes mise en page comprise) l'objet, à l'instar de la dame, se dévoile à vos yeux curieux — c'est vrai, hier, ce fichu recueil de poésies mal embouchées en masquait plus du tiers.

Qu'y voyons-nous ?

Influence autrichienne d'un grand marchand de posters à la fin du XXe siècle. Mais objet unique — même si je me doute que l'artisan (qui signe Fenouil) a dû décliner le motif sur nombre d'autres plats du même ovale, il faut bien vivre — offert par Pâquerette à son papa — moi — pour une fête ou un anniversaire.

N'allez pas penser, chers amis — c'est fait, le pli est pris — que vous exposer ainsi un des modestes objets d'art qui encombrent notre maison, à Mamoune et son époux, soit un encouragement à m'envoyer force représentations de torses dénudés et autres pubis pileux ou épilés. Il est d'autres centres d'intérêt au sein — aïe !— de la maison jaune que ceux d'entre vous qui ont franchi ou franchiront le seuil de la dite habitation ont su ou sauront apercevoir.

Non, cette modeste assiette, vierge de tout aliment, vient agréablement combler la vacance écrivaine du détenteur des clés du lieu. Jouissez donc de la vue de l'ustensile jamais étrenné et souffrez que je me concentre. Il ferait beau voir que je manque une nouvelle fois la sortie 24 de l'autoroute (A28 je crois, mais ne puis l'affirmer). Avant-hier, c'est que, prévoyant, je séparais mentalement le linge à repasser de son égal à contreplier. Je ne me ferai pas surprendre deux fois, avant de partir, promis, je branche le fer. Et si le différentiel me jouait des tours, j'appellerais ma fille Grisette, désormais, je la sais experte.

Comments

[joye]

OUI !!!

(je t'envoie un courriel, tu me diras les bonnes heures)

[Papistache]

Oh, mais Joye, au centre médical, elle se lie avec les autres convalescents. Elle va chez la kiné, l'ergothérapeute, et à la piscine (à partir de lundi) ici elle n'aurait pas tout ça. Deux semaines encore.
Ici, elle serait seule, je pars tôt et rentre vers 17 h 30. Maintenant, elle progresse bien, elle est bien là-bas et moi je vais la voir jeudi (c'est férié, jeudi) mais le téléphone chauffe fort à certaines heures.
Et si vous voulez lui faire une surprise, je vous donne son numéro de téléphone et le numéro de sa chambre si vous voulez passer l'embrasser.*<;o{)))

[joye]

Oh, zut, Papistache, je n'avais pas compris qu'elle ne rentrait pas définitivement ! Zut ! Zut ! Zut !

[papistache]

Oui Sandrine, Klimt (mais, lui ne viendra pas nous remrcier ) bien sûr.

Patience, Walrus, la révolution est en marche ! ! !

Remarque de bon sens, Tilleul, c'est plus important de penser à le débrancher...

Bien vu Captaine Lili, je n'ai pas été très présent ce weekend.

Et c'est déjà terminé au moment où je répond sau commentaire, Joye.

MAP, la photo promise, vou sl'avez eue.

Vous feriez le guide, à Vienne, Caro ?

Bonne vision de loin, Tilu. Bravo. 12/10

Merci Zigmund, jaune sur jaune je vais y réfléchir.

Je garde le sourire Tiphaine. Merci.

Des volets mistral, c'est gagnant, zigmund.

Merci Tilu, on dirait que vous êtes déjà passée les fermer un soir !

Merci Berthoise. Le weekend a pris fin. Vite le prochain.

Un sonnet anonyme, qui vais-je fâcher en ne le(la) reconnaissant pas ? Je pourrais citer tous les habitué(e)s, ce ne serait pas courageux, je vais laisser planer le mystère.

[Intérimaire]

Papistache, auprès de sa belle mie retenu,
Est absent aujourd’hui, l’on est heureux pour lui.
On ne l’aime pas sans Mamoune, c’est convenu
Qu’il la câline ce samedi, on s’en réjouit.

Papistache, auprès de sa douce retenu,
C’est sa plus belle chronique jamais écrite
On ne peut pas la lire parce qu’elle s’est perdue
Entre leurs deux cœurs amoureux qui l’abritent.

Papistache a rendu la plume ce samedi.
Évidement, on n'en est point du tout surpris.
Sûr qu’on aurait tous fait pareil à sa place,

D’ailleurs, il ne serait pas fâché que l’on fasse
Comme s’il y avait un très bon billet d'écrit
Et que pour sa qualité on le remercie.