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Papistacheries
15 avril 2009

Le glog à Tipahine

Si Tipahine tenait un glog (n’en tiendrait-elle qu’un, déjà ?) voilà ce qu’elle aurait noté au soir du samedi 11 avril de cette année.

Si Tipahine tenait un glog, bien sûr ! Sinon... si elle n’en tenait pas... elle n’en aurait pas, maman, les p’tits bateaux qui vont sur l’eau... ont-ils des jambes ?

Alors, si Tipahine savait écrire, qu’aurait-elle noté ?
C’est que le défi est de taille.
M*rd*sse ! Tipahine va croire que je l’ai trouvée grosse.

ELLE — Ah ! Ça fait plaisir d’apprendre que je suis grosse ! Ça fait plaisir, si, vraiment !
LUI — ..., glog! pas glog !

Déjà, parait-il que le premier commentaire que j’aurais déposé chez elle n’était pas gentil. Heureusement, il se chuchote que le second rattrapait la boulette.

La boulette ?
ELLE — Mon Dieu de la subjectivité, il m’a vraiment trouvée grosse !

Mes premiers pas chez Tipahine, c’était, oh... longtemps... son enseigne ne clignotait pas encore. Il est très rare que je laisse un lien vers mon blog quand je dépose un commentaire — j’économise un clic : pas de petites économies — un jour, par prodigalité ou par inadvertance, je laisse un lien.
— Vous avez un blog, Papistache ?
Comment elle avait écrit cela !

Mais, je tourne autour du pot au glog... c’est que... caricaturer Tipahine n’est pas chose aisée. Elle pose des questions que même si j’avais la réponse elle me la retournerait pour voir les coutures à l’intérieur.
— Papistache, de quelle couleur est la Terre ?
— Elle est bleue comme une orange, non ?
— Tra-la-lère, ça dépend si on l’aime tartare, la Terre ; bleue c’est déjà trop cuit...

Je vais laisser Valérie s’installer. Pendant ce temps, je compte les pas que Papistache fait pour se rendre de chez lui à la boulangerie. Avec Valérie on a déjeuné dans un boui-boui ottoman mais, quinze mètres plus haut, dans la rue de la Gare, j’ai vu LA boulangerie. Celle des petits déjeuners papistachiens. J’ai allongé le pas pour trouver sa foulée, Valérie m’a dit :
— Longues jambes, pas lents.
J’ai recompté deux fois. Trois en fait, il a bien fallu que je sonne au portillon : numéro 3, c’est écrit dessus.

La maison est bien jaune, on dirait le paradis. Enfin, c’est relatif, le paradis des pauvres gens. C’est Mamoune qui est venue m’accueillir. Valérie m’avait dit :
— Son sourire précède le son de sa voix...
Pas de dallage dans l’allée qui mène à la maison, des fissures, mais pas de dallage. Rassurant. Juste éviter de tomber dans une des fissures.

L’essentiel se voit avec le cœur. Je vais fermer les yeux. Les yeux, c’est Valérie qui les écarquillera. Moi, les sons et les odeurs, elle, les images. Les sons... en Normandie on aime bien les taiseux. Du Perche à la Normandie la frontière est virtuelle.
Les odeurs... la cheminée éteinte... le café — pas ottoman — il a fait froid sur la terrasse... des gouttes de rosée captives au creux  des feuilles des lupins...

Il avait dit :

—D’accord pour une bise mais vous venez toutes les deux.

On est venues, toutes les deux. Rien qu’un quart d’heure de décalage. Il avait oublié son invitation. J’en ai bafouillé. Il a dû remarquer. Il oubliera.

Quatre-cent-quatre-vingt-treize !

Parait-il que mon premier commentaire sur son glog, à Tipahine, n’était pas gentil. Notre relation a cependant suivi sa voie (ouf, je me demandais si j’arriverais à placer cette graphie-là), la relation de notre premier entretien pourra bien être bancale, cela ne devrait pas créer de déséquilibre entre Tipahine et moi ni per... MAIS ! MAIS ! C’est pas Tipahine qu’elle s’appelle, c’est Tiphaine et son glog en fait est un bolg comme tout le m personne. El Bolg.

                             Tout est à refaire.

                                               On recommence ?

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Commentaires
M
J'arrive bien en retard mais pris grand plaisir à lire billet et commentaires.<br /> Toutes mes bonnes pensées pour Mamoune !
J
Une citation pour Mamoune, que j'emprunte à James Barrie (l'auteur de Peter Pan) :<br /> <br /> Quand le premier bébé a ri pour la première fois, son rire s'est éclaté en mille morceaux, et ils sont tous repartis, sautant, et c'était le commencement des fées.<br /> <br /> Alors, Mamoune, vivement ton premier rire après ta chirurgie...le monde pourra bien se jouir d'encore de fées étincellentes.
T
Ah oui! Pour mamoune, c'est sûr, on pensera à elle... J'espère quand même qu'il y aura des anti-douleurs efficaces...
V
Pauvre Mamoune...<br /> C'est trop bête, d'ici on ne pourra rien faire pour qu'elle ait moins mal... <br /> J'aurais aimé. <br /> On pensera à elle, et puis on attendra...
P
Aude, merci, j'attendais une remarque de ce genre. Au tour de Tiphaine de s'y coller.<br /> <br /> Wow, Valérie rend la vie à Val.<br /> <br /> Tipahine, c'est possible, ça, d'espionner les gens ? J'en suis pantois. C'est élégant "pantois" je ne l'utilise pas assez ce mot. Pantois !<br /> <br /> Tiphaine, mais qui manipule qui ?<br /> <br /> Marion, de rien ! Marion est venue sur le blogue avec une requête sur le sens du mot "virelangue".<br /> <br /> Attention, Valérie, Tiphaine est DANS nos esprits. Sors de là, esprit de Tiphaine !<br /> <br /> C'est qu'alors, nous sommes comme vous Tilleul ?<br /> Comment en serait-il autrement, vu que personne ne nous force à converser de jour en jour. ?<br /> <br /> Suivez Maminette, vous connaissez bien la route.<br /> <br /> C'était le rendez-vous avec l'anesthésiste, Joye. Tout semble se préparer pour le mieux. Mamoune sait que l'opération la fera beaucoup souffrir dans les premiers jours. Toutes ces tractions sur ses vertèbres. Telle que je la connais, elle trouvera un moins malade qu'elle dont il faudra remonter le moral... A suivre...<br /> <br /> Bonne soirée !<br /> Posté par joye, mercredi 15 avril 2009 à 16:58
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