Ce matin, je vous sers des restes...
Je ne sais pas si j’arriverai à combler les retards accumulés ce weekend :
retard de lectures ;
retard de réponses aux commentaires ;
retard professionnel ;
les meubles à replacer ;
la maison à nettoyer ;
mille bricoles égarées à retrouver (vous n’avez pas vu les ciseaux jaune et bleu de Mamoune, par exemple ?) ;
les reliefs de repas à trier ;
les poubelles à sortir...
De plus, la neige nous a obligés à partir plus tôt lundi matin et nous a contraints à rentrer plus tard et, au soir, à balayer le trottoir et nettoyer la descente du garage. C’est que, ce mardi, le verglas pourrait bien s’inviter et rendre la sortie périlleuse...
En fait, mon introduction est grandiloquente. Je sais bien que “nous” parviendrons à résorber les retards.
Pour les trois gâteaux, j’avais vu un peu grand. Certains invités sont repartis avec une part sous le bras. Enfin, c’est une expression, ne croyez pas que j’aie inventé le nouveau déodorisant au cacao.
En revanche, si Épouse-Un-Peu-Lasse est ravie d’avoir pu distribuer un peu des victuailles excédentaires (qui n’agit pas ainsi à l’issue de grandes concentrations familiales ?) elle regrette un peu (ce qui contribue à amplifier l’effet de fatigue) que les invités se soient tous évaporés à notre retour du travail. Lundi matin, à notre départ, il en dormait encore six à la maison.
Voyez mon billet, il est à l’image du réfrigérateur, composé de restes hétéroclites dont on se demande s’il ne va pas falloir les jeter à la poubelle.
Je n’ai pas le temps de faire plus. L’aurais-je eu que je ne sais si j’aurais trouvé matière à composer un billet intelligent. J’entends celles qui se disent qu’il m’aurait suffi de faire comme d’habitude, qu’au fond si on venait là (les papistacheries) pour y cultiver ses neurones cela se saurait, depuis le temps. Mais, vous savez comme moi que, quand on est fatigué, on croit entendre des voix extérieures alors que ce ne sont que souvenirs en peine qui errent en attendant qu’on veuille bien les archiver.