L'œuf (VII)

Monsieur et madame P. réclament un peu d’intimité. Le mal est nommé, il sera plus aisé à combattre. Laissons-les débrouiller seuls leur écheveau. Leur vie commune a traversé d’autres rapides. Ils passeront celui-ci. D’ailleurs, il n’est pas exclu que nous les retrouvions plus tard. Rien n’est à exclure, surtout pas les lubies de l’auteur.

Pascal, Patricia, au revoir. Nous avons aimé partager une semaine de votre existence.

La seule idée que j’avais en commençant ce feuilleton était ténue. “Un œuf devra symboliser le monde virtuel de la blogosphère. Dès qu’un lecteur aura flairé l’astuce, le feuilleton cessera.”

Chaque soir — j’écris le soir et poste le matin, quand il me plait de poster le matin — je m’appuyais sur les commentaires du jour pour avancer. J’imagine que le texte, publié hors contexte, serait assez inintelligible. J’ai voulu des clins d’œil, j’en aurais placé plus si l’aventure avait dû se poursuivre un jour ou deux.

Voilà, je vais aller explorer les archives de Janeczka afin de choisir un texte (ou deux) à lire pour dimanche. J'espère lui rendre le sourire qu'elle semble avoir un peu voilé. Je vous remercie tous de m’avoir suivi, de votre complicité et votre sympathie. C’est amusant d’écrire ainsi. C’est comme si nous avions été plusieurs à tenir le crayon. Je recommencerai.

Le rideau se baisse, les acteurs ont salué le public et le public a salué les acteurs. Pas de morale à cette histoire. A cause du verglas sur la voie N° 12 le TGV s’est immobilisé à hauteur des immeubles de la banlieue sud de la capitale. Par la vitre de la voiture N°8, les voyageurs ont pu observer une bribe de la vie des habitants dont les baies vitrées donnent sur les rails. Les forçats de la SNCF ont réchauffé les aiguillages et le train a repris sa course folle dans la nuit.

Bien sûr que le Papistache soigne son addiction mais il n’envisage pas sérieusement de quitter la blogosphère. Qu’envisage-t-il de sérieux d’ailleurs ? Sérieux appartient-il encore à son vocabulaire ? Certainement, certainement, même si, depuis le 31 décembre 2006, le Papistache préfère facétie à raisonnable. Fa c’est si, drôle de gamme !

Et perroquet violet sur la pointe de mon pied !

Comments

[Papistache]

Les lauriers, Cartoonita, pour parfumer l'eau de cuisson des pommes de terre, je veux bien.

Cela me fait plaisir, Fabeli, que vous utilisiez le mot parabole, j'avais hésité à l'employer dans mes commentaires. C'est fait. Merci.

En fait, Sandrine, de tous les visiteurs du lieu, vous êtes parmi les plus mystérieuses, vous dites des choses sans dire et je proposerais bien un doigt de miel pour adoucir l'amertume de la vie, car, malgré tout, c'est vous qui la buvez, la vie !

[sandrine]

Ce n'est pas moi, mais la vie qui est amère, mais il faut si faire le monde est imparfait... Par bonheur, il y a des gens vraiment sympatiques aussi ! Mais je trouve que ça devrait d'avantages courir les rues ! Quand à mon cocon, j'en sors, enfin !! Et je construis ma vie professionnelle... Pas simple mais pas impossible !

[fabeli]

Je suis bouche bée!!! Une parabole!! Cet oeuf n'était qu'une parabole! Rien de consistant, rien de réel, ça ressemble à un oeuf, mais c'est du virtuel.
Du virtuel, pfff! ça n'existe pas le virtuel! c'est du vide, c'est du vent.
Passer des heures à fixer un écran lumineux, à lire des histoires loufoques, à échanger des propos avec des personnes virtuelles...personne ne fait des choses pareilles en réalité. Même pas moi ;))

Quelle imagination, Papistache!

[cartoonita]

J'avais commencer à tresser un couronne pour la mise en terre des papistacheries et puis non, comme Marinette la traitresse, même pas mort ! Une couronne de lauriers à la place ?

[Papistache]

Valérie, voici le commentaire déposé par Maminette le 5 janvier, la déduction était aisée !


"Non , mais vous rigolez, après bientôt 2 ans de lecture silencieuse, je commence tout juste à oser laisser quelques commentaires, et vous essayer de me piéger avec Valérie, trop facile pour vous, mais très cruel pour moi!"
""Posté par Maminette, lundi 5 janvier 2009 à 21:14""