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Papistacheries
27 décembre 2008

Billet écrit avec une délicieuse sensation de plénitude et une douce chaleur qui se diffuse au creux de l'estomac

Et pourtant c’étaient des pommes au four !
Mais, le petit-fils était là !

Alors, lui et moi avons laissé les grandes personnes à table.
Et pourtant c’étaient des pommes au four !

Nous sommes montés dans une chambre et le petit-fils a vidé le contenu du coffre à jouets sur le tapis. Cet enfant-là est un videur né ! Il est entré dans le coffre et s’y est caché. Pour ma part je me suis contenté d’entrer... dans son jeu. Le coffre ? C’est un camion que j’avais réalisé dans la cave de l’immeuble où nous habitions à l’époque. Cet animal, le petit-fils, a entrepris d’ouvrir la portière de bois de la cabine du chauffeur et d’y enfourner sa tête. Ni sa mère ni ses tantes n’en avaient eu  jamais eu ni l’idée ni le désir. Lui, et l’un et l’autre ! J’ai blanchi ! Que sa tête vienne à y rester prisonnière sa mère me fusillait. J’ai eu la vie sauve !

Devant les livres sortis de la bibliothèque par sa grand-mère, mon épouse, il a commencé deux piles : "Pour toi... pour moi... pour toi... pour moi... puis il s’est lassé et est retourné dans le camion, non sans piétiner la masse de jouets éparpillés alentour.

A notre verticale, le dessert était achevé. Moi-J’aime-Le-Chocolat, son père, s’est proposé de me relever. C’est que, c’étaient des pommes au four !
Allait-il m’en rester ?

A peine quatre ! Enfin, quatre !  Épouse-Je-Fais-Egalement-Le-Dessert sait qu’une seule m’aurait déprimé. Deux m’auraient serré la gorge. Trois auraient provoqué une réflexion ironique. Quatre, c’était parfait pour me laisser le sourire. Je n’en ai mangé que deux. Si j’en avais mangé trois, il ne m’en serait resté qu’une pour le petit déjeuner de demain ! ! !

Avant-hier : Noël ! La veille, le réveillon ! Hier l’anniversaire de Mamoune et Valérie qui vient  nous embrasser. Aujourd’hui, Mowgli et ses parents descendent du train avec le sourire et... pour parachever les épreuves destinées à éprouver mon muscle cardiaque... des pommes au four pour le dessert !

Je puis mourir d’indigestion... ne manquerait plus que demain soit un dimanche !

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Commentaires
C
moi, je les aime avec du citron et du sucre.<br /> Bisous Papistache et Mamoune.<br /> Demain ca sera un lundi.
T
J'aime vous lire gour... met ??? oh, j'aurais bien dit gourmand ;-))<br /> Moi, je les pose sur des biscottes... et ... autant je déteste les biscotes en temps normal, là, imbibées du beurre, du jus des pommes, un peu caramélisées... Hummmm<br /> Mais au fait .... transformez-vous tout l'intérieur de la pomme en billes ??? ou c'est juste pour enlever le trognon ???<br /> Teb, gourmande intriguée...
J
Je trouve enfin le lieu idéal pour placer un mot que je n'ai jamais maîtrisé : quel beau rassasiement !<br /> <br /> :-)
P
Janeczka, c'est quand vous voulez !<br /> <br /> De rien, Tilleul !<br /> <br /> Brigou, je les déguste tièdes (chaudes, non, mais le supplice est d'attendre qu'elles atteignent la bonne température, on se brulerait vite le palais, sinon) ou froides. Celles du matin, c'est froides et je les aime aussi beaucoup ainsi !<br /> <br /> Aude, et pourtant le vent qui souffle vient du nord, mais les arômes se jouent des courants d'air.<br /> <br /> Walrus, le beurre salé, c'est pour faire le pont avec la Bretagne ? Ce matin, il fait un froid à apprécier de manger une nouvelle fournée de pommes cuites au four. De la vergeoise, Mamoune s'arrange toujours pour n'en jamais manquer.
W
Chez nous, on remplit la cheminée avec du suc'gamin et on bouche au beurre salé.<br /> Le sucre "gamin", c'est de la vergeoise. En Belgique, elle était commercialisée par les sucreries tirlemontoises et, à l'origine, le sachet était orné sur une face de l'image d'un garçonnet mangeant une tartine. D'où, l'appellation locale.
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