Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Papistacheries
25 novembre 2008

Sandrine, j'avais un peu de temps, je vous rends ma première copie, dites-moi ce que vous en pensez

          

       Sandrine me fait découvrir un agenda poétique.
               J'en extrais trois consignes que je rassemble et cuisine à ma sauce.

1) Pense à utiliser la barre oblique /
2) Écris un poème pour chaque pièce de ta maison.
3)  Consacre moins d'une minute à chaque poème.


Si vous vous appelez Sandrine, je vous les offre.
Si vous avez un autre prénom de baptême, je vous invite à jouer.

La chambre / face à la fenêtre / l’armoire et sa glace / entre les deux, moi, nu / qui évite l’une / et fuit l’autre.


Le palier / La Palisse / en haut des marches / point de garde-fou à la fenêtre / personne pour me surveiller.


Salle de bains / règne la douche / pleure la baignoire / le radiateur jaune sèche les serviettes.


Le grenier / œil de bœuf / prétexte à abuser de l’e dans l’o.


Chambre rose / taches de pluie sur le parquet / la cire ôtée / bois marqué.


Chambre mansardée / porte basse / baisse la tête / tu la traverses courbé.


Chambre du bout / chauffage coupé / ici nichent les orchidées dans leur jardin d’hiver / pense à les arroser.


Escalier / bois qui grince / tiens la rampe et compte les marches / après seize vient dix-sept.


Séjour abandonné / cheminée qui sent la suie / cuir fatigué / les enfants sont partis.


Bureau encombré / paperasses éparses / livres oubliés / fatras / fatras / fatras / fatras.


Hall accueillant  / grand miroir  / couleurs chaudes / crépi champêtre / où ai-je mis les clés ?


Cuisine lavande longtemps espérée / bain de lumière / odeurs sucrées / table ronde aux pieds forgés / vois le plafonnier qui monte et baisse.



Arrière-cuisine / herbes mises à sécher / confitures et réserves / vienne la guerre, vienne la guerre.


Salon de lecture / chacun son tour / heureusement qu’il y fait froid / on s’y perdrait / attention robinet gicleur et chasse d’eau explosive.


Cave / y crawlent les rats / y moisissent  les araignées / source d’eau claire / bain de pieds toute l’année.


Garage / attention travaux  / danger.


Maison jaune aux volets bleus / n'est pas à vendre ni à donner / au fond de la cour, près du pin sylvestre aux vingt centimètres /la clé, à peine cachée, sous le pot de fleurs aux arabesques molles.


Publicité
Publicité
Commentaires
J
La belle Aude, c'est la cop's à Roland, elle tombe raide morte à la fin de l'histoire quand elle apprend que Roland est mort, mais à mon souvenir, c'est la seule fois qu'on en parle.<br /> <br /> Non, non, pas en vyeux françoys, aujourd'hui, on lit en texto, vous savez. ;-)<br /> <br /> HAUTS sont les monts<br /> + BAS sont les chaussettes
S
Oh, ben ça m'en fait des commentaires;-)
P
Ouf ! Visiteuse anonyme et persévérante, on garde la cafetière, alors ! Tant mieux !<br /> <br /> Joye, me revient en mémoire une chanson que mes filles avaient apprise à l'école.<br /> C'était de Jean-Naty Boyer, peut-être Val s'en souvient-elle également.<br /> <br /> "...olifant, c'est pour quoi faire<br /> ça date de nos grands-mères..."<br /> <br /> Ne me restent que ces deux vers.<br /> <br /> Je ne saisis pas, Joye, ce que vous voulez dire au sujet de la belle Aude. Sinon, la chanson de Roland en vieux français ! ! ! Vous êtes bien courageuse et vos étudiants bien gâtés.
J
Et un cours de terminé, un !<br /> <br /> Aujourd'hui, Chanson de Roland, ouf, c'est dur (en dalle) d'expliquer les oliphants lorsqu'on pense qu'ils vivent en Afrique, les oliphants.<br /> <br /> Mais bon, safari pour ne pas en pleurer.<br /> <br /> Et la belle Aude qui ne mérite même pas une strophe entière à elle seule. J'aimerais bien qu'on écrive son histoire à elle un jour.<br /> <br /> Cela dit, c'est pas très grand chez moi, Papistache, les pistes de danse sont miniscules, mais bon, le coeur peut y faire ce que le corps ne peut pas, quoi.<br /> <br /> ;-)<br /> <br /> Une heure de pause ! Au repos !!!
C
Cuisine chaude/ Autour de la table ronde/ On peut se serrer/ à huit, à seize, à douze/ C'est le sourire de Mamoune/ Qui nous retient là/ ENCORE plus que le café.<br /> <br /> Hey, le café, c'est le même que chez moi!
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Albums Photos
Papistacheries
Newsletter
Publicité