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Papistacheries
19 octobre 2008

Désolé, ce sera peut-être pour une autre fois

Les jambes du Papistache flageolent. C’est que, ce samedi, il s’est pris à rêver plus bas que son nombril.

Tous ces textes sensuels publiés ici :

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l’ont émoustillé puis rendu bien las.

D’ailleurs, il en revient encore.
Encore ?

Un commentaire de Tiphaine vient de lui rappeler un souvenir oublié. Celle qui trouve — celui, pour Walrus s’il veut jouer — de quel commentaire il s’agit m’écrit, je lui envoie, en retour, une carte postale du premier volatile que j’attrape à la M.D.L.P..

Tout petit, le Papistache s’appelait encore Robert, ou Simon, ou Jean-Claude, mais il inventait déjà des histoires.
Écoutons-le !
Écoutez-le !

"Je dormais dans le même lit que mon frère, de deux ans plus jeune que moi. Un grand lit qui nous servit jusqu’à notre départ, à l’un et à l’autre, de la maison familiale.
La porte de la chambre ne se fermait pas. Un seul poêle, à charbon d’abord, puis à fioul, chauffait le palier et les trois chambres. On se caillait à la salle de bains.
Mon petit frère, appelons-le Paul, ou Gérard, ou Jean-Claude, me demandait rituellement une histoire avant de s’endormir.
Je devais être un mauvais conteur, il s’endormait toujours avant la fin.
Je parlais bas car Maman élevait la voix : “Taisez-vous, les garçons !”
Je n’ai pas souvenir que les filles,  pourtant elles étaient trois, aient reçu la même injonction. Je parlais bas. Paul écoutait et se rapprochait de moi.

Il était question d’un petit canard qui s’aventurait hors de la ferme, se perdait, traversait ce que je connaissais du monde et arrivait à la mer —dans laquelle il me fallut bien encore dix années avant d’y pouvoir oser un orteil — mais, je viens de l‘écrire, Gérard s’endormait toujours avant la fin, ce qui fait que, par contagion, je m’endormais à sa suite.

Croyez-moi ou pas, en dépit de mon nouvel appétit pour l’écriture, je suis, aujourd’hui, toujours incapable de poursuivre la picaresque aventure du caneton téméraire. Chaque fois que j’essaie, je m’end..."

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Commentaires
M
Oh, encore trop tard ... pour moi aussi !!! Zut et re-zut ... et puis on ne sait toujours pas comment finit l'histoire du petit canard .... Bou,hou,hou .....
B
C'est drôle, je pensais ce matin-même, que lorsque j'étais enfant, les portes n'étaient jamais fermées pour que la chaleur de l'unique poêle de la maison puisse circuler. Et je revoyais ma mère avec son jerrican et son entonnoir verser le mazout rose au dessus d'un journal.<br /> Pour le jeu, c'est trop tard. Tant pis.
P
Miss-ter, la première qui commente est celle qui étrenne la page blanche... mais je comprends... je comprends... je vais voir comment...<br /> <br /> Non, Tiphaine, tout n'est pas per<br /> <br /> Tilu, je note que vous vous proposez pour nous mitonner un défi qui pourrait devenir un scénario pour diaporama à l'usage des moins de cinq ans.<br /> Vous pourriez nous inventer une consigne ?<br /> <br /> Aude, si je ne vous ai pas endormie, c'est que j'aurais fait des progrès...<br /> <br /> Votre curiosité, Walrus a été satisfaite plus haut.<br /> Quant aux erreurs de frappe, les commentaires sont redoutables pour cela, on poste vite, on se relit et ! ! ! <br /> <br /> Val est très très perspicace, je la crois prête à soutenir sa thèse sur les pirouettes, mensonges, omissions et autres embrouillaminis dans l'œuvre du Papistache.<br /> <br /> Prozac et Ritaline, Sandrine !<br /> <br /> Joye, après les bagels le canard à l'orange. Gourmande !<br /> <br /> Tilleul, vous en donnez trop. Il faut choisir !
V
Oui Tilleul tu l'avais cité. <br /> Papistache, si c'est moi qui ait gagné (car peut-être quelqu'un a répondu avant moi par courriel), je cède volontiers mon lot à Tilleul. <br /> J'ai déjà été largement gâtée.
T
Voilà! C'est encore Val qui a gagné... J'lavais cité aussi moi Walrus... J'peux pas avoir une tite carte?... :-)
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