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Papistacheries
4 septembre 2008

Thé DCXIII

Vous me feriez douter.
        Oui, douter de ma santé.
                Vous me prenez pour un fêlé.
                        Ne niez pas, mes idées vous font douter de ma santé.

Vous me fourriez du thé.
        Oui, du thé en vrac ou en sachet.
                Vous me prenez pour un pot à thé.
                         Ne niez pas, je sens vos doigts  me fourrager.

Vous me feriez du thé.

       Oui, du thé  noir aux amandes ou à la rose.
                Vous me prenez pour un imbu du thé. 
                         Nain bu deux thés.
                                  Ne niez pas, je vous vois tripoter les tasses à thé.

Vous, Monsieur riez du thé ?

           Oui, Monsieur vous riez du thé.
                   Vous pensiez que je n’avais plus le nez.
                             Ne niez pas, ni riez, je vous ai dans le nez.


Vous, meuf, riez, doutez.
           Oui, j’aime cet à-peu-près.
                   Vous me l’avez inspiré.
                             Ne riez pas, meuf, mais priez, je ne le répèterai.


Vous m’offririez du thé ?

          Oui, m’en offririez-vous  du thé ?
                  Vous m’en savez fêlé, du thé.
                           Ne riez pas, servez-m’en tassé.
                                        Menthe assez, pas trop.

  Vous me feriez douter.
  Vous m’effrayez.
  Douter, c’est douter.
  Du thé c’est doux, thé c’est doux, thé c’est doux.

Taisez-vous !

     Je me thé donc.
                 Du thé dans ma tasse, je mettais donc !

Oncques ne mis thé, thé mité oncques ne mis, oncques ne mis mes économies ôtées, ôtées  au jasmin, ôtées au parfum, ôtées au  pralin, ôtées au matin.

Matin au thé ôté, vous me feriez douter.

Douter de ma santé, de ma santé.
Si mon demain l’était sans thé, mon demain serait laid sans thé.

Cessez de me faire douter.

Cessez de me faire douter.

Cessez de me faire douter.

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Commentaires
J
De Duneton, je n'ai que la Puce à l'oreille !<br /> <br /> Pour les truies qui doutent, pas mieux, toutes les miennes sont confiantes.<br /> <br /> (enfin, j'imagine que ce com-là m'était destiné...)
J
Lu d'un trait!
P
MAP, qu’a fait, c’est moins facile à caser que t’es !<br /> <br /> C’est vrai ça, Sandrine vous êtes coincée entre deux portes qu’on soit resté sur le poème d’Apollinaire?<br /> <br /> Oh ! Caro, je vous prends au mot. Votre voix sur ce texte et vous le publiez chez vous !<br /> <br /> Oui, Tilleul, un commentaire et un billet. Le marché n’est pas de dupe !<br /> <br /> Heureusement que je ne suis pas truie, car il paraît que la truie qui doute n’est plus bonne à chercher les truffes. “La truie qui doute “ c’était qui déjà ? Ah ! Oui, Claude Duneton !<br /> <br /> Tilu, j’en ai bus tant sans vous que deux ou trois cents de moins n’y paraîtront pas. Et puis, j’espère que nous en boirons un ou deux en vis à vis, encore, avant 613 mois !<br /> <br /> Quand la mer est grise, le thé réchauffe, Aude !<br /> <br /> Toujours inspirateur ce thé. Doit y avoir quelque chose à l’intérieur ! Miss-Ter.
M
Quel doux thé que voilà....
A
Je m'en ressers une tasse et je vous relis, le tout avec délectation.
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