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Papistacheries
14 juillet 2008

14 Juillet

C'est le 14 Juillet, vous êtes content car vous avez vécu en pension pendant quatre ans, rue du 14 Juillet, ça vous rappelle donc des souvenirs chaque année.

 

Vous êtes content car vous êtes, pour quelques jours, en famille, dans une grande ville de l'ouest de la France qui n'use plus de désherbant sur ses trottoirs. Du coup, de bon matin — car tous les autres membres de la famille en question dorment encore — vous arpentez les rues désertes et vous vous croyez à la campagne !

 

Désertes, car c'est un jour férié, le 14 Juillet.

 

Vous êtes content car, outre trois heures de voiture, vous avez voyagé également dans le temps. Songez qu'ici les glaïeuls sont défleuris — oh non, il parle encore de fleurs ! — alors que chez vous les hampes florales n'ont pas encore même montré le bout de leur pointe.

 

Vous êtes content car les rues sont désertes ET qu'il fait frais. Joli soleil qui projette de longues ombres rases. Frais comme en été, c'est à dire que la chemise vous apparaît légère mais que la circulation sanguine — la marche réchauffe, c'est connu — équilibre très exactement le corps à bonne température. Levé deux heures plus tard, vous auriez transpiré sur le même itinéraire.

 

Vous êtes bien.

 

Les grandes artères — celle de la ville, les miennes vont bien, merci — exemptes de voitures. Un bonheur à déambuler.
Le gris boulanger bat la pâte à pleins bras. Vous achetez des viennoiseries, vos bras sont grands et l'appétit des jeunots proverbial.

 

Vous croisez un cycliste en panoplie bigarrée, vous songez qu'ici ils sont bien nourris en ces bords de mer et vous plaignez les gentes jantes de la bicyclette.

 

Toujours seul — le gris boulanger est resté en son échoppe — vous reprenez le chemin du retour et là vous comprenez...
... toute la population de la ville s'est donné rendez-vous chez vos enfants :

 

— Impossible d'accéder à l'ordinateur, il faut prendre un ticket ;
— Impossible de vous rabattre sur la salle de bains, la douche est squattée ;
— Inutile de songer à aller lire aux toilettes, il s'y tient une conférence au sommet (si l'on veut dire ainsi) ;

 

Finalement vous rejoignez votre épouse à la cuisine pour préparer le pique-nique. A deux,  vous tenez largement dans l'espace que personne ne songe à vous disputer.

 

N'empêche, vous avez bien commencé votre journée, à peine si vous regrettez d'avoir laissé votre appareil photo dans la valise. Mais, comme les rues étaient désertes... vous vous consolez en pensant que la moisson aurait été maigre.

 

Oui, oui, mon crédit est épuisé, je sais, encore un point et je cède la place, mais qu'au moins vous me le laissiez choisir admiratif !

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Commentaires
A
Profitez bien.
J
Ne vous fatiguez pas trop!<br /> Vous m'envoyez des viennoiseries?
W
Je compatis, mais, quoi que vous puissiez faire, ça ne marche jamais !<br /> Exemple : j'ai chez moi deux ordinateurs de bureau et un portable, tous connectables à internet via un bon vieux routeur à câbles.<br /> Je n'ai (Dieu merci) que deux petites-filles.<br /> Elles veulent, on s'en serait douté, jouer au même jeu sur internet.<br /> Sur un des lap-tops, le jeu, pour une raison aussi obscure qu'intempestive mais efficace, ne fonctionne pas !<br /> L'ennui, c'est que l'application que j'aimerais utiliser, moi, se trouve sur un des deux où le jeu fonctionne.<br /> Et je ne suis même pas certain qu'en dégotant une quatrième machine le problème serait résolu !<br /> La vie est un long fleuve tranquille...
T
Bon séjour! et bonnes promenades matinales!
K
Quelques jours sans la toile...c'est bien aussi. Bonne respiration papistache.
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