Il se pourrait que vous trouvassiez mes participes barbants ?
“Dix, vingt, matous couchés, tapis, tendus, avachis ou fuyant.”
J'arrive un peu tard pour commenter cette jolie ballade dominicale.... D'ailleurs, tout a été dit et je ne voudrais pas rajouter une couche de "compliments" !... des fois que vous preniez la grosse tête ou la tangente....
J'attends la prochaine promenade (à droite, tout droit ?!....).
Juste une petite question ... : il n'y a donc qu'un seul matou qui soit "fuyant" ?!...
Je me suis posé la question en écrivant, chère Miss-Ter. Cette ribambelle de pluriels suivi d’un participe présent ne portant pas les stigmates de la soumission à la règle. J’ai été tenté de poser un “s” après le “t”. Devais-je écrire “fuyants” ?
Des chats fuyants ? Non ! l’idée m’a paru choquante.
Que vous me trouviez l’air sournois, voire pervers, j’accepterais que vous m’attribuiez une mine fuyante.
Mais nos minous ?
A notre approche, ils s’enfuyaient ! J’ai donc pensé vous peindre des greffiers fuyant. Fuyant, pour dire “qui fuyaient” donc une forme verbale ayant valeur de proposition subordonnée.
Quand Colette écrit :
“Un boucher coupant, tranchant, élaguant, façonnant, ficelant vaut un danseur, un mime.”
elle ne qualifie pas le boucher mais elle en développe les actions. La bouchère coupant, tranchant, élaguant, façonnant vaudrait une danseuse, un mime.
Pensez-vous que j’aie eu tort ?
Négligeant les règles de grammaire, l’ancien du collège de La Planche Aux Carpes laisserait-il ses billets se remplir de négligents accords ?
Mais, je cesse là mes lourdes explications, dites-moi vraiment si vous pensez que je me suis trompé quelque part.
Les radoteurs convainquant leur public aimé gagneraient à choisir de plus convaincants exemples !
Voyez, ce soir, ma vue vacille. Je m’y perds. Je ne sais plus et c’est troublant.
J’attends, de vous tous, les avis excellents car, en la matière, je vous sais excellant.
Si j’ai commis quelque impair, soyez indulgents, n’allez pas, pour autant, me chasser de vos favoris. J’ai essayé de répondre au commentaire de Miss-Ter à propos de vingt matous fuyant à notre approche. Ce serait un comble, qu’à votre tour, vous vous enfuissiez.